Pour des renseignements administratifs complets, il faut consulter le site ameli.fr de la Sécurité Sociale ou CPAM dont vous dépendez. Je me contenterai de remarques qui me semblent importantes et qui sont souvent méconnues…
La prescription d’un arrêt de travail par un médecin à son patient est un acte qui relève du soin. La Sécurité Sociale considère – à juste titre – que l’arrêt d’activité fait partie intégrante du traitement. Son coût est très élevé pour la collectivité puisqu’il s’agit d’un des postes majeurs des dépenses de la SS. Il consiste pour le patient à percevoir une indemnisation sous forme de versement d’indemnités journalières (IJ) perçue au bout d’un certain délai de carence (3j) et destinées à compenser partiellement la non perception de revenus par l’employeur durant toute la période de cessation d’activité induite par la maladie ou l’accident.
3 cas de figures :
C’est le médecin du travail et lui seul qui a le pouvoir de se prononcer sur l’aptitude d’un employé à reprendre son poste antérieur. On dit qu’il a le monopole de l’aptitude.
Le médecin conseil de la CPAM peut prononcer la consolidation au vu de l’évolution de la maladie ou des suites opératoires. Cela veut dire non pas que le patient est guérit mais uniquement que son état est stabilisé et qu’il n’y a plus guère d’espoirs de voir cet état réellement s’améliorer dans un délai raisonnable. Le comité d’expert va alors statuer sur la situation en s’appuyant plus ou moins sur les recommandations du médecin soignant vers :
Les dossiers AT ou MP ne sont jamais définitivement « fermés ». Leur réouverture est toujours possible mais l’acceptation par la CPAM de la notion de « rechute » AT ou MP est soumise à l’avis d’un comité d’expertise et n’est donc pas automatique.
Le médecin du travail est alors consulté et doit se prononcer sur la possibilité d’un retour éventuel de l’employé à son poste de travail, modifié ou pas, ou en l’absence possible de ce retour :